Vers la Grotte de Landefrère
La Grotte de Landefrère est d’intérêt patrimonial mais extérieure au circuit du bourg. Elle est donc optionnelle car éloignée d’environ 750 mètres. A pied, elle peut être rejointe par la route de Vieillevigne ou par des sentiers pédestres via la Roulière et les rives de l’Isoire.
Cette option est recommandée aux personnes présentant des difficultés de mobilité, ou en cas de météo défavorable.
Landefrère est un village conséquent situé sur la Route de Vieillevigne. La Grotte de Landefrère se situe à mi-route, entre le bourg et le village nommé Landefrère. Après la sortie du bourg et le pont sur l’Isoire, empruntez le chemin marqué par la croix de la famille Martin-Parois élevée en 1865.
Après une cinquantaine de mètres, le site de la grotte est niché sur le côté gauche.
Après la sortie du tunnel, prendre à gauche la Rue de la Roulière. C’était un hameau hors du bourg qui comprenait plusieurs fermes.
Presqu’au bout de la rue, choisir le sentier piétonnier qui progresse à mi-hauteur de la colline en longeant le lotissement des Coteaux de l’Issoire tout en dominant la vallée. Puis suivre le cours d’eau. Celui-ci reçoit les eaux du ruisseau du Riffolet, affluent de l’Isoire.
Utiliser la passerelle pour passer sur l’autre rive puis revenir vers le Riffolet qui mène à la Grotte de Landefrère.
Anciennement, la grotte était une carrière de pierres où s’approvisionnaient les maçons comme Jean-Baptiste Pineau, les habitants à la recherche de remblai…
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, en 1943, après les bombardements sur Nantes, le curé de la paroisse exprima une promesse : si tous les prisonniers et requis du S.T.O. de Saint-Philbert de Bouaine revenaient vivants de la guerre, la paroisse construirait une copie de la Grotte de Lourdes en remerciement à la Vierge Marie. Le 21 août 1945, après le retour du dernier prisonnier, il fallut honorer l’engagement. Jean-Baptiste Pineau proposa de le mettre en œuvre sur le terrain de sa carrière et de reconstituer une excavation avec des pierres de la carrière le long du front de taille.
1958 vit le centenaire des apparitions de Lourdes. Il généra un regain du culte marial. Les différentes fêtes de la Vierge amenaient les paroissiens en procession depuis l’église jusqu’à la Grotte de Landefrère. Ainsi, à la mi-août, ils défilaient en chantant des cantiques à la nuit tombée. Dans l’obscurité, ils avançaient à la lumière de cierges ou de lampions. A cette époque, des philbertins découvrirent les voyages en participant aux pèlerinages à Lourdes organisés par les autocaristes.
© Bouaine Patrimoine
Contributions : Louis Gaboriau
Rédaction : Jean-Pierre Morisseau